William Hawks: Tome 1 EXCLUSIF

William Hawks: La premiere bataille

William Hawks, fils d’un grand fonctionnaire vivait paisiblement pendant plusieurs années de sa courte vie. William a fréquenté plusieurs écoles primaires fortes populaires de tous et est devenu un grand homme. Maintenant âgé de 19 ans, William vit maintenant à Montréal au Québec. Mais depuis quelques temps, William n’a pas une vie rose, anciennement bien aimé de tous, il est devenu quelqu’un d’autre, avec des pouvoirs étranges. Obligé de combattre des forces du mal que nul ne sait d’où ils viennent, William pourra-t-il les détruire? Dans ce premier tome d’une trilogie surprenante, accompagné de deux personnages attachants, entrez dans son aventure plus étrange que surnaturelle.

Chapitre I : Professeur Ingrid
C’était un très beau matin et William pouvait voir les oiseaux voler au-dessus de lui. Le chant merveilleux de ces petites bêtes attachantes a le pouvoir de lui remettre un beau sourire au visage. Tiré de ses pensées par un gros camion transportant du lait, William ne peut s’empêcher de soupirer devant cette grosse chose. Après avoir apprit qu’il avait des pouvoirs plutôt étranges, William a dû tenter de les contrôler même si ce n’était pas très simple. Maintenant qu’il connait une personne qui a les mêmes pouvoirs que lui, il ne se sent plus à part de tous. Cette personne n’est nul autre qu’Ernest Ingrid, ou plus connu sous le nom de Professeur Ingrid. Ce vieillard des plus étranges a toujours été présent dans la vie du jeune homme.
Ernest est le meilleur ami que William ait connu, il a toujours pu compter sur lui dans les moments les plus difficiles de sa vie et pourrait tout faire pour lui. Ernest est bien sympathique, il est toujours présent au bon moment et tout le monde l’adore. Il ressemble à ces vieux caporals de l’armée, mais sans avoir l’air méchant. Ayant des cheveux blancs et des yeux bleus pâles, quelques rides au visage, des vêtements bien ordinaires comme des jeans et des chemises. Il a toujours été une carte de mode pour les personnes âgées et William aime bien son côté pas très vieux.
Cette journée là, William avait envie d’aller le voir à son bureau puisqu’Ernest travaille dans une grande université comme professeur de biologie. William a déjà été l’un de ses élèves et il se sent honoré de cet honneur. L’université où travaille Ernest se nomme l’Université de Montréal, un beau et grand bâtiment à fier allure. En entrant dans ce grand bâtiment, des étudiants de tout genre se promenaient avec des livres sous le bras. Un peu plus loin, la cafétéria était remplit de plusieurs personnes et tous parlaient de devoir, de leçon ou encore de ce qu’ils prévoyaient pour le reste de la soirée. Mais aujourd’hui, William voulait parler à Ernest uniquement, il avait rêvé d’un truc plutôt étrange. Maintenant devant la porte du professeur, William la poussa pour entrer dans le sanctuaire de son meilleur ami.

Chapitre II : Le reve
Maintenant arrivé à l’intérieur, William admirait tout les livres dans les armoires, toutes les informations qu’engorgeait cet endroit. Étant presque le seul à venir ici, William en profitait à toutes les fois. Puis il vit le professeur qui le regardait en souriant, comme à son habitude.
- Toujours en train d’admirer mes bouquins Hawks? Lança-t-il.
- Oui, comme d’habitude. Comment vas-tu Ingrid?
- Ah, fatigué, comme tous les vieillards de mon âge, aller, assied-toi sur le fauteuil pour ne pas avoir des problèmes de dos jeune homme. Lança Ernest en désignant un fauteuil marron.
William s’assit et regarde le professeur qui remarque que tout ne va pas très bien, du moins de la figure que fait son bon ami.
- Qu’est-ce qu’il y a William? Quelque chose ne va pas?
- Plus qu’une chose, ces temps-ci je fais des rêves bien étranges. Ils ne sont jamais pareilles et à chaque fois, je me réveilles avec des sueurs froides au visage.
- Aller, raconte cela à un petit vieux comme moi.
- Bon d’accord. Hier soir, alors que je dormais profondément, j’ai vu plus d’un visage en train de m’observer attentivement. Mais je ne rêvais pas à ce moment, au contraire j’étais bien réveillé et je n’hallucinait pas pour le moins du monde! Mais c’est lorsque je me suis endormi que j’ai rêvé à un grand homme aux cheveux sombres avec des yeux perçants tentant d’assassiner plus d’une personne. C’était où? Je l’ignores, puis je vous ai vu à ses côtés, il vous maîtrisait d’un couteau bien pointu sur votre gorge et vous ordonnait de faire plusieurs choses que vous détestiez. Puis un éclair a frappé le sol, un tremblement de terre a suivi et c’était comme si c’était moi qui provoquait toutes ces choses affreuses et abominables. Raconta William.
- Oh. Ce n’est pas très simple ce rêve, il est même complexe. Si jamais tu rêves encore de cela, vient m’avertir, c’est sûrement un message du Créateur. Dit Ernest.
- Le Créateur? Qui est ce personnage?
- Oh, c’est un vieux conte pour enfant que je me faisais raconter alors que je n’étais qu’un enfant. Le Créateur serait celui qui aurait créé le monde tel qu’il est aujourd’hui. Ce serait le premier être humain que la planète ait connu. Il aurait existé avant même les dinosaures et aurait créé tout ce qui t’entoure, il serait celui qui contrôle tout depuis ton cerveau. Le Créateur serait le maître de tout esprit et contrôlerait de temps. Il envoie des messages aux Protecteurs, ceux comme toi et moi. Dans le monde, il n’y a que dix Protecteurs et deux messagers. Les messagers sont ceux qui portent les messages aux Protecteurs afin de leur donner leur prochaine mission, et ces messages se font par les rêves. Mais il y a aussi les Rêveurs, ils sont tout sauf bien faisant. Les Rêveurs changent les messages que les messagers portent en s’introduisant dans le cerveau de ceux-ci et détruit le message afin d’en faire un nouveau.
- Donc, si je comprends bien, le Créateur, les Protecteurs et les Messagers sont les personnes qui rétablissent l’ordre et les Rêveurs sont ceux qui tentent d’empêcher que l’ordre soit établi?
- Si tu peux le voir comme cela, oui, c’est exactement cela. Mais si tu veux en savoir plus, revient me voir dimanche prochain, je te donnerai toutes les informations dont tu auras besoin et en même temps, tu pourras me parler de tes rêves étranges.
- D’accord, merci professeur. Moi je dois y aller, aurevoir et passez une bonne journée!

Sur ce, William quitta la pièce pour repartir chez lui.

Chapitre III : Une soiree difficile
William était déjà arrivé chez lui que déjà il avait une sensation étrange. Comme si quelqu’un l’observait. À chaque fois qu’il tournait la tête, on aurait dit que quelqu’un le surveillait, n’importe ou qu’il allait à n’importe quelle heure, cette sensation le poursuivait tel un missile à tête chercheuse. Mais il n’avait pas peur, du moins, pour le moment. En arrivant chez lui, il se prépara un repas congelé qu’il fit cuire au micro ondes puis décida d’aller faire un somme. Il était bien fatigué et n’avait pas beaucoup dormit à cause de ce rêve des plus étranges. Le pyjama de William était des plus simples, il ne portait pas de chandail et il était en culotte courte. Tout en ce mettant sous ses couvertures, il ferma la lumière de sa lampe et fermit les yeux, pour partir au pays des rêves.
Un homme, un chien, des ombres. Un homme passait tout prêt de lui, un chien jappait et des yeux le regardaient. Ingrid étant prit en otage par l’homme aux cheveux longs et au regard des plus menaçant. Le chien de couleur brune le fixait tout en grognant, les ombres se faufilent derrière les ordures. La peur montant jusque dans sa gorge, les mains moites, William se dirige vers chez lui. Une voiture de couleur rouge aux lignes blanches passe devant lui mais ne s’arrête pas. L’homme continue de regarder Ingrid et de lui jeter des ordres. William le regarde et peut s’apercevoir qu’Ingrid n’est pas très bien sous cet homme. Tout en montant l’escalier menant dans sa maison, William s’aperçoit qu’il n’est pas seul. Un homme aparamment pauvre le fixe de ses yeux piteux et lui demande de l’argent mais dans une langue que William ne comprend. Tout en esseyant de l’éviter, le pauvre monsieur le lance en bas des escaliers. William se cogne la tête sur les marches et tombe inconcient.
Se réveillant en sursaut, William est en pleine sueur. Les gouttes ne cessent de couler tel une rivière sans fin. Tout en essuyant son visage, William sort de son lit et se rend compte qu’il n’est que trois heures du matin. Il décide donc de commencer à faire de la vaisselle et du ménage. À la fin des corvées la maison est propre comme un sous neuf et William décide de se rendormir.
Toujours le même homme, mais Ingrid n’est pas là. L’homme aux cheveux sombres regarde William et lui dit de venir le voir. Ne voulant pas, William prend ses jambes à son cou et l’homme le suit. William trébucha alors sur un sac de poubelle et tomba face première au sol. Son nez saigne abondament et l’homme arrive tout près de lui. Un couteau à la main, l’homme commence à frapper William de toutes ses forces, plusieurs plais sont alors visibles sur son corp, du sang coule et il souffre énormément. Puis le cou fatal, l’homme lui tranche la tête et un jet de sang sort du coup, un jet presqu’interminable tellement que c’est répugnant.
DRING! DRING! DRING!
William est tiré de son rêve grâce au téléphone, il est maintenant six heures du matin et il encore tout endormit. C’est après quelques temps qu’il réalisa que son corp était pleins de cicatrices.
DRING! DRING! DRING!
Le téléphone retentit encore et cette fois, William décrocha le téléphone et répondit d’une voix faible.
- Oui allô? Qui est à l’appareil? Dit-il.
- C’est moi! Ernest! Vite viens me rejoindre chez moi! Je sais ce que signifie tes rêves! Vite dépêche-toi! Cria Ernest.
- Oui oui, calmes-toi Ingrid faut pas trop s’énerver, je suis debout là et j’arrives.
- J’espère, aller sort de ton lit et viens me rejoindre sinon je ne te dis rien du tout!
- Oui, je me lèves et j’arrive dans environ trente minutes. Bye!
Sur ce William raccrocha et enfila ses vêtements. Il se peigna et prit l’autobus pour se rendre chez son ami qui le réveille si tôt, de toute façon, il commence à être habitué à ce genre de réveil puisque depuis quelques jours Ernest de cesse de l’appeler d’une heure si matinale.

Chapitre IV : La raison
William venait à peine d’arriver chez Ernest que celui-ci lui emboîta le pas et l’assisa sur son canapé. Ernest avait l’air angoissé et surtout énervé. Mais ça n’étonnait pas William puisqu’Ingrid était toujours comme cela. Sauf qu’habituellement il n’était pas appeuré. Cette fois-ci il l’était et ça ne le mettait pas à part.
- Alors assieds-toi bien car ce que je vais te dire va te faire tout un choc.
- Oui, je suis bien assis et surtout bien réveillé. Lança William sarcastiquement.
- Bon, je vais tout te raconter depuis le début. Après ton départ, j’ai décidé d’enquêter sur ton cas et surtout sur ton rêve. Les indices que tu m’avais donné était bien assez important pour assembler toutes les pièces du casse-tête.
- Je ne suis pas sûr de te suivre sur ce que tu dis.
- Je vais te dire cela bien facilement. Le Créateur a créé plusieurs personnes qui aide à faire règner l’ordre et l’harmonie. Mais ce que je ne t’ai pas dit c’est que dans les Protecteurs, il y a aussi les Maîtres, ceux qui sont les plus importants dans ce monde puisqu’ils ont des pouvoirs très puissant. L’homme que tu vois dans tes rêves se nomme Jeffrey Colfrey, plus connu pour les Protecteurs et Maîtres sous le nom du Démon. Cet homme prend plusieurs personnes qui ont des pouvoirs en esclavage et pulvérise ceux qui se mette à travers son chemin. Dit Ernest.
- Okay, et c’est supposé m’aider en quoi? Parce que dans mon rêve de tout à l’heure j’ai vu un clochard ainsi que chien pas très très gentil.
- Oh le clochard, le Démon ainsi que le chien. Le Démon était auparavant un clochard, à l’âge de quinze ans il fut expulsé de chez lui et vécu dans la rue jusqu’à ce qu’il découvre ses pouvoirs. Son chien Hell signifiant enfer était un vrai chien de garde. Il n’aimait personne et grognait tout le monde. Lança subitement Ingrid.
- Mais comment connais-tu toutes ces informations sur le Démon?
- Je suis son demi-frère, mon père et sa mère s’était marié alors que je venais de naître. C’est pour ça. Dit Ernest tristement. Mais c’est du passé et maintenant le Démon n’est plus de notre côté.
- Parce qu’avant il était gentil?
- Si on peut le qualifier de gentil, oui. Mais écoute, si tu vois le Démon plusieurs fois, cela veut dire que tu es.. puis tout d’un coup Ernest baissa la voix. Cela veut dire que tu es le Héros. Celui qui sauvera la planète de sous l’emprise du Démon et de son armée.
Quand Ernest lança cette phrase, William garda les yeux ouverts de suprise. Ne sachant que dire, il laissait donc le silence détendre l’atmosphère. Ernest et William se regardèrent pendant quelques secondes, quelques minutes.
- Écoute, pour pas que personne ne te reconnaisses, il va falloir que tu te trouves un nouveau nom. Un nom que personne ne pourra soupçonner. Dit Ernest.
- Et comment je suis supposé trouver un nom moi?
- Écoute moi bien, ouvre tes oreilles et enregistre ce message. Le Démon est à ta recherche et serait prêt à faire du mal à ceux que tu aimes le plus au monde pour réussir à t’avoir. Dit tout bas Ernest qui avait un peu peur.
- Mais je veux pas devenir un héros ou quoi que ce soit d’autre! Je veux juste vivre normalement que tout jeune adulte de mon âge, sauver le monde du chaos ou de ce Démon, ce n’est pas mon avenir! Cria William en se levant d’un bond.
- Malheureusement oui William, tu es obligé, personne n’a décidé de faire ce qu’il voulait faire. Tu crois que j’ai voulu avoir tous ces pouvoirs, contrôler le temps et l’espace. Voir le passé, le présent et le futur? Je n’ai jamais voulu tout cela mais je dois vivre avec, que je le veuilles ou non. Dit Ernest d’une voix apaisente qui calma tout d’un coup William.
- Oui mais je ne veux pas, je ne veux pas de tout ça. Je ne suis qu’un pauvre fils d’un père fonctionnaire qui étudie encore. Je ne veux pas de tout cela! Lança William au bout des larmes. Je ne veux pas avoir toute cette responsabilité sur mes épaules. Et si je venait à mourir? Si je mourais dans les prochains jours à venir?
- Pour le moment, tu habiteras ici, avec moi. Tu devras rester planqué ici pendant le temps qu’il faudra, tant que tu ne seras pas en sécurité. Je t’entraînerai à contrôler tes pouvoirs.
William adorait cet homme, il savait toujours dire les mots juste pour contrôler les sentiments des autres. Mais ce n’était pas ce que William désirait devenir un jour ou l’autre. Il ne voulait pas sauver les personnes de la planète terre, il y avait déjà d’autres personnes chargés de cela. Mais bon, William ne pouvait que faire confiance à son ami fidèle qui lui offrait une aide fort généreuse.